D’immenses efforts ont été réalisés pour maitriser l’épidémie d’Ebla en Guinée. En s’appuyant sur l’expérience et l’expertise emmagasinées lors de l’épidémie de 2014-2016, les travailleurs de la santé guinéens ont été aux avant-postes de la riposte, avec le soutien de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et des organisations partenaires. Peu après que cette dernière épidémie a été déclarée, ils ont rapidement été déployés sur le terrain pour établir une surveillance, le traçage des cas contacts, le dépistage et les infrastructures de traitement, de même que pour préparer les vaccinations à arrêter les infections.
La Guinée a déclaré une épidémie d’Ebola le 14 février après que des cas ont été confirmés dans la préfecture de N’Zérékoré, dans le sud-est du pays.
Les autorités nationales, soutenues par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et des partenaires, ont très vite mis en place la riposte, avec des équipes travaillant avec les communautés, préparant le traitement des patients et mettant en place des mesures préventives pour arrêter le virus. Plus de deux mois plus tard, on compte 23 cas d’Ebola, dont 16 confirmés et 7 probables. Seules 12 personnes sont décédées.
Les autorités nationales, soutenues par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et des partenaires, ont très vite mis en place la riposte, avec des équipes travaillant avec les communautés, préparant le traitement des patients et mettant en place des mesures préventives pour arrêter le virus. Plus de deux mois plus tard, on compte 23 cas d’Ebola, dont 16 confirmés et 7 probables. Seules 12 personnes sont décédées.
Sur une route menant au centre de santé amélioré de Gouécké, une commune rurale où a été détecté les premiers cas d’Ebola, des stations de contrôle ont été mises en place aux entrées des villes et des centres de santé pour la prise de température et le lavage des mains. Lorsqu’une personne présente des symptômes, elle est placée dans un centre de traitement, testée et suivie par le personnel de santé formé à cet effet.
« Pour les citoyens, il n’y a pas de frontière entre les deux pays. Le matin, ils traversent librement la frontière pour leurs activités professionnelles et commerciales et rentrent chez eux le soir », explique Niankoye Delamou, chef d’un village près de Sibata, un bourg situé près de la frontière avec le Liberia. L’OMS et ses partenaires travaillent avec les leaders communautaires afin que ceux-ci s’approprient les actions de riposte et fassent connaître les gestes barrières permettant à chacun de se protéger. L’implication des communautés est essentielle pour contrôler la propagation du virus.
Des centaines de commerçants libériens qui rentrent d’un marché hebdomadaire en Guinée utilisent le point de passage de Ganta. Début mars, les ministres de la Santé de Guinée et des six pays limitrophes se sont entendus sur un front uni pour combattre le virus et renforcer leur préparation à lutter contre l’épidémie. En 2014-2016, une précédente épidémie s’était propagée entre le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée, causant la mort de 11 000 personnes dans les trois pays.
Les vaccinations contre Ebola ont commencé seulement neuf jours après la déclaration de l’épidémie. L’OMS et ses partenaires travaillent avec les communautés de Gouécké, les aidant à comprendre le formulaire de consentement avant de recevoir une injection du vaccin. Mi-avril, plus de 7500 personnes ont été vaccinées, dont près de 2400 travailleurs en première ligne.
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Vincent Defait
Communication Officer
Regional Office for Africa
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